Thermopompes Murales au Québec (2025)
- Heat Pump Pro
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Introduction
Les thermopompes murales sont devenues très populaires au Québec, surtout dans les régions comme Montréal, Laval et la Rive-Sud. Les hivers sont longs, il fait souvent très froid et le coût du chauffage continue de monter. Beaucoup de gens cherchent une façon de réduire leurs factures sans perdre de confort, et c’est exactement pour ça qu’une thermopompe murale existe.
Une thermopompe, ce n’est pas seulement une climatisation pour l’été. Le but principal est de chauffer efficacement pendant une bonne partie de l’hiver. La climatisation n’est qu’un bonus. Le vrai avantage est la capacité de produire de la chaleur pour beaucoup moins cher que les plinthes électriques.
Le problème, c’est que presque toutes les marques disent la même chose. Elles promettent « chauffe jusqu’à –30 °C », « haute efficacité », « performance extrême ». Dans la réalité, plusieurs modèles vendus au Québec sont surtout conçus comme des climatiseurs qui chauffent un peu, pas comme de vraies thermopompes d’hiver. Résultat : les gens paient trop cher pour un appareil qui ne fait pas le travail quand il fait –15 °C ou –20 °C, ce qui arrive souvent ici.
Ce guide explique comment choisir une bonne thermopompe murale pour notre climat. On va regarder les vraies mesures qui comptent, comme la puissance de chauffage à –15 °C, le HSPF2 et la qualité d’installation. On va aussi voir pourquoi la garantie main-d’œuvre est souvent plus importante que la marque elle-même et pourquoi un petit rabais LogisVert ne devrait jamais être le facteur principal dans votre choix.
L’objectif est simple : vous aider à comprendre ce qui fonctionne réellement dans un hiver québécois et éviter les modèles qui semblent bons sur papier, mais qui coûtent plus cher à long terme.
C’est quoi une thermopompe murale?
Une thermopompe murale, qu’on appelle aussi mini-split, est un système qui chauffe et climatise une maison sans passer par des conduits. Il y a une unité installée sur un mur à l’intérieur et une unité à l’extérieur. Les deux travaillent ensemble pour déplacer la chaleur au lieu d’en créer comme les plinthes électriques. C’est pour ça qu’une thermopompe coûte moins cher à faire fonctionner.
En été, l’appareil retire la chaleur de votre maison pour la sortir dehors. En hiver, il fait l’inverse et va chercher la chaleur extérieure pour la ramener à l’intérieur. Même quand il fait froid, il y a encore assez d’énergie dans l’air pour chauffer une maison, tant que l’appareil est conçu pour notre climat.
Ce type de système est populaire au Québec parce qu’il s’installe facilement, ne prend pas de place et offre un très bon confort. Les modèles modernes sont très silencieux, réagissent vite aux changements de température et utilisent un compresseur à vitesse variable qui ajuste la puissance en continu.
Mais il existe une grande différence entre une thermopompe murale conçue pour un vrai hiver canadien et une thermopompe surtout faite pour la climatisation. Les deux se ressemblent, mais leur performance à –15 °C ou –20 °C n’est pas du tout la même. Dans les sections suivantes, on va voir comment les distinguer et comment choisir un modèle qui va vraiment chauffer votre maison quand vous en avez le plus besoin.

Les vraies mesures de performance au Québec
Quand on magasine une thermopompe murale au Québec, il faut regarder des chiffres précis. Les brochures parlent beaucoup de « haute efficacité », de « technologie inverter » ou de « chauffage jusqu’à –30 °C ». Ce ne sont pas des informations assez utiles pour juger si l’appareil va vraiment chauffer votre maison quand il fait froid. Ce qui compte vraiment, ce sont les performances mesurées à des températures réalistes pour notre climat.
La première mesure importante est la puissance de chauffage à –15 °C. C’est le point de référence pour Montréal et la majorité des régions habitées du Québec. Un appareil peut sembler très fort à –8 °C, mais –8 °C ici, c’est une journée de printemps. Ce qu’on veut savoir, c’est combien de BTU l’appareil est capable de produire quand il fait –15 °C. C’est là qu’on voit la différence entre une vraie thermopompe d’hiver et un simple climatiseur modifié.
Ensuite, il faut regarder la capacité restante à –25 °C. Plusieurs modèles perdent plus de la moitié de leur puissance quand la température descend sous –20 °C. D’autres, souvent mieux construits, gardent encore une bonne partie de leur capacité à ces températures. Deux appareils peuvent avoir la même mention « jusqu’à –30 °C », mais leur performance réelle n’a rien à voir l’une avec l’autre. La mention –30 °C signifie seulement que le compresseur peut encore fonctionner, pas qu’il peut chauffer efficacement.
Une autre mesure importante est le HSPF2. C’est un indicateur d’efficacité sur toute la saison de chauffage. Un HSPF2 en dessous de 8 signifie que l’appareil consommera beaucoup plus d’électricité en hiver. Un appareil avec un HSPF2 plus élevé va vous coûter moins cher à faire fonctionner, surtout pendant décembre, janvier et février. C’est une mesure souvent ignorée, mais elle fait une grosse différence sur vos factures.
Finalement, il faut tenir compte du COP en conditions froides. Le COP montre combien d’énergie l’appareil peut produire par rapport à l’électricité qu’il consomme. À –15 °C, un bon modèle doit garder un COP raisonnable. Si le COP descend trop vite dans le froid, vos coûts de chauffage montent rapidement.
Ces mesures sont les seules qui montrent réellement si une thermopompe vaut la peine pour le Québec. Le but est simple : choisir un modèle qui garde sa puissance dans le froid, qui reste efficace toute la saison et qui ne vous laisse pas tomber quand vous avez le plus besoin de chauffage.
R410A vs R32 — Ce qu’il faut vraiment savoir au Canada
Au Québec, on voit souvent des discussions sur le réfrigérant utilisé dans les thermopompes, surtout R410A et R32. Plusieurs pensent que l’un est automatiquement meilleur que l’autre, ou que le R410A est en train d’être interdit. Pour l’instant, ce n’est pas vrai au Canada. Aucune annonce officielle ne confirme un retrait obligatoire du R410A, et les deux réfrigérants restent parfaitement légaux pour la vente, l’installation et l’entretien.
La réalité, c’est que le type de réfrigérant ne détermine pas la qualité d’une thermopompe. Ce qui fait vraiment la différence, ce sont la conception du compresseur, l’échangeur thermique, l’électronique de contrôle et la logique de dégivrage. Un appareil au R410A bien conçu peut chauffer beaucoup mieux qu’un appareil au R32 mal optimisé. On voit même plusieurs unités au R410A avec de meilleures performances à –15 °C que certains modèles plus récents au R32.
Le R32 est un réfrigérant un peu plus efficace, mais il est classé A2L, donc légèrement inflammable. Il n’y a rien d’inquiétant pour un usage normal, mais ça peut influencer certains choix d’installation ou de conformité dans les années à venir. Est-ce que le R32 restera dominant longtemps? Difficile à dire. Dans le domaine du chauffage, les réfrigérants changent régulièrement, et d’autres options sont déjà en développement.
Ce qu’il faut retenir, c’est simple. Ne choisissez pas une thermopompe en fonction du réfrigérant. Choisissez-la selon sa performance réelle dans le froid, sa capacité à –15 °C, son HSPF2, sa fiabilité et la qualité de l’installation. Un appareil bien conçu va vous donner de bons résultats, peu importe le réfrigérant utilisé.

Prix et coûts d’installation au Québec
Le prix d’une thermopompe murale varie surtout selon la puissance en BTU, la qualité de l’appareil et l’expérience de l’installateur. Au Québec, on peut trouver de tout, du très bas de gamme au très haut de gamme, et les différences de prix viennent souvent du rendement réel en hiver et du service après-vente.
Pour un appareil de base, les petits modèles de 9 000 ou 12 000 BTU sont les moins chers. Ils conviennent aux petits logements ou à une pièce précise. Les modèles de 18 000 et 24 000 BTU coûtent plus cher parce qu’ils sont plus puissants et qu’ils servent souvent à chauffer une plus grande partie de la maison.
Il faut aussi compter l’installation. L’unité extérieure doit être bien positionnée, idéalement à une hauteur qui évite l’accumulation de neige, avec une ligne frigorifique bien isolée et un drainage correct. Une installation mal faite peut réduire la performance, augmenter les coûts de chauffage et même causer des bris prématurés. C’est pour ça que le choix de l’installateur est aussi important que le choix de l’appareil.
Les prix d’installation varient aussi selon la région. Montréal, Laval et la Rive-Sud sont généralement un peu plus chers que les régions plus éloignées à cause du coût de la main-d’œuvre. Une installation simple peut être assez rapide, mais les maisons plus anciennes ou les installations multi-zones demandent plus de travail.
En résumé, le prix final dépend surtout de la puissance choisie, de la performance réelle de l’appareil, de la garantie incluse et de la qualité de l’installation. Un prix plus bas n’est pas toujours une bonne affaire si l’appareil chauffe mal à –15 °C ou s’il n’est pas couvert par une garantie complète.
Subventions au Québec (2025)
Dans plusieurs régions du Québec, les programmes de subvention rendent l’achat d’une thermopompe murale plus accessible. Le programme clé est LogisVert. Il offre un rabais pour les appareils efficaces et bien installés. Vous devez vous assurer que l’unité respecte les conditions techniques, que l’installateur est accrédité et que toutes les étapes de l’application sont complétées avant ou pendant l’installation.
Même s’il peut être tentant de faire votre choix uniquement en fonction du montant de la subvention, gardez en tête que ce qui compte vraiment ce sont les économies à long terme. Il arrive que des modèles moins chers obtiennent une subvention plus élevée, mais chauffent moins bien à –15 °C ou ne soient pas couverts par une garantie main-d’œuvre. Dans ce cas, le rabais immédiat se transforme en facture d’électricité plus élevée sur plusieurs années.
Avant de choisir une installation, vérifiez :
si l’appareil est listé comme admissible au programme LogisVert,
si vous respectez les exigences d’installation (ex. isolation, efficacité de l’habitation),
quelle partie de l’installation est couverte par la subvention,
que l’installateur vous fournit tous les documents nécessaires pour l’application.
En conclusion, utilisez la subvention comme un bonus, pas comme le critère principal. Votre objectif vrai est de réduire vos coûts de chauffage sur 10 ans, pas seulement de maximiser le montant du rabais cette année.
Ce qui compte vraiment lors de l’achat
Quand vient le temps de choisir une thermopompe murale au Québec, il ne faut pas se laisser influencer par les publicités ou les grandes promesses. Les marques parlent toutes de « haute efficacité » et de « chauffage jusqu’à –30 °C », mais ces phrases ne veulent presque rien dire sans regarder les vraies données. Ce qui compte vraiment, ce sont des points simples, mesurables et directement liés à votre confort et à vos factures d’électricité.
Le point le plus important est la garantie de main-d’œuvre. Une garantie pièces seulement n’a presque aucune valeur si vous devez payer le technicien à chaque réparation. Une bonne garantie main-d’œuvre montre que l’entreprise fait confiance à son produit et qu’elle est prête à le supporter. La majorité des compagnies qui vendent des appareils moins performants refusent d’offrir la main-d’œuvre, justement parce qu’elles savent que les retours sont fréquents.
Ensuite, il faut regarder l’efficacité réelle du chauffage. Un HSPF2 en dessous de 8 représente souvent un appareil qui coûte plus cher à faire fonctionner en hiver. Même si la différence semble petite, elle représente des centaines de dollars par année à Montréal, où la saison de chauffage est longue. Un bon appareil doit dépasser ce seuil pour offrir des économies importantes.
Il faut aussi vérifier la puissance de chauffage à –15 °C, qui est la température de référence pour notre climat. La plupart des appareils perdent une bonne partie de leur capacité quand il fait froid. Plusieurs modèles populaires ne conservent que 50 à 60 % de leur puissance annoncée quand le mercure atteint –15 °C. C’est pour ça qu’un appareil performant sur papier peut avoir de la difficulté à maintenir la chaleur dans une vraie maison québécoise.
Un autre point important est la différence entre un petit rabais LogisVert et les économies sur 10 ans. Un appareil moins performant peut vous donner un rabais initial un peu plus élevé, mais vous faire perdre des centaines de dollars chaque année en chauffage. Sur 10 ans, l’écart peut facilement dépasser deux mille dollars. Il vaut mieux choisir un appareil plus performant que de courir après un petit rabais temporaire.
Finalement, il faut se méfier des garanties qui semblent trop belles pour être vraies. Plusieurs fabricants annoncent des garanties de 10 ans, mais le détail montre que la main-d’œuvre n’est pas incluse, que les diagnostics sont à vos frais ou que des conditions inutiles annulent la garantie. Une bonne thermopompe se reconnaît par la transparence et par la qualité de l’entreprise qui l’installe, pas par une petite ligne dans une brochure.

Comment choisir la bonne puissance (BTU)
Choisir la bonne puissance en BTU est essentiel pour que votre thermopompe chauffe bien en hiver. Trop petite, elle va fonctionner au maximum tout le temps et ne réussira pas à maintenir la température. Trop grande, elle va créer des variations de chaleur, coûter plus cher et s’user plus vite. L’objectif est de choisir une puissance qui correspond à la superficie et à la façon dont votre maison est construite.
Pour un condo ou un petit appartement, un modèle de 9 000 ou 12 000 BTU est souvent suffisant. Ces appareils sont faits pour chauffer une pièce principale ou un espace ouvert de taille modérée. Pour une maison unifamiliale typique au Québec, un modèle de 18 000 BTU est plus approprié, surtout si la thermopompe va chauffer le salon, la cuisine et une partie du couloir. Les modèles de 24 000 BTU sont utilisés quand on veut couvrir une grande surface ouverte ou plusieurs zones proches les unes des autres.
Le choix dépend aussi de l’isolation, de l’âge de la maison et de la circulation d’air. Une maison plus ancienne ou moins bien isolée aura besoin d’un peu plus de puissance pour compenser les pertes de chaleur. De la même façon, un espace ouvert et bien dégagé se chauffe plus facilement qu’un espace avec plusieurs petites pièces fermées.
Les installations multi-zones demandent une approche différente parce que chaque unité intérieure doit être correctement dimensionnée. Choisir un seul gros appareil n’est pas toujours la meilleure solution. Parfois, deux unités bien placées donnent un meilleur confort et une meilleure efficacité qu’une seule unité trop puissante.
En résumé, la puissance doit être choisie selon la superficie, la disposition des pièces, l’isolation et l’objectif de chauffage. Une bonne évaluation de BTU garantit une thermopompe stable, efficace et capable de fonctionner correctement dans un hiver québécois.
Performance en hiver québécois
La performance en hiver est le point le plus important quand on parle de thermopompes murales au Québec. Notre climat met les appareils à l’épreuve. Il ne suffit pas d’avoir une thermopompe qui « fonctionne jusqu’à –30 °C ». Ce genre de phrase est souvent trompeuse. Ce que vous voulez vraiment savoir, c’est comment l’appareil chauffe à –15 °C et à –20 °C, parce que c’est exactement ce qu’on vit plusieurs fois par hiver.
Beaucoup de modèles vendus ici perdent une grande partie de leur puissance quand la température descend. Deux thermopompes peuvent avoir la même mention « jusqu’à –30 °C », mais leur performance réelle est complètement différente. Une peut garder 70 % de sa capacité à –15 °C, alors que l’autre peut tomber à 40 %. Les deux fonctionnent encore, mais l’une chauffe, l’autre survit.
Un autre facteur important est la gestion du vent et de la neige. Quand l’unité extérieure est trop basse ou trop exposée, le dégivrage devient plus fréquent et la performance diminue. En période de froid intense, un mauvais entretien de la zone extérieure peut réduire la capacité de chauffage, même sur un appareil de qualité.
Il faut aussi tenir compte du dégivrage. Toutes les thermopompes doivent se dégivrer, mais certains modèles le font plus souvent que d’autres. Un appareil bien conçu va dégivrer rapidement et reprendre sa chaleur sans trop d’interruptions. Un appareil de moindre qualité peut passer une bonne partie de son temps en dégivrage quand il fait –15 °C avec de l’humidité, ce qui augmente votre consommation d’électricité.
La circulation d’air dans la maison joue aussi un rôle. Si l’unité intérieure est installée dans un endroit trop fermé, elle a de la difficulté à distribuer la chaleur. Même une thermopompe performante peut donner un mauvais résultat si la chaleur n’atteint pas bien le reste des pièces.
En bref, une bonne performance hivernale, ce n’est pas une question de slogans. C’est la capacité réelle de l’appareil à fournir assez de chaleur dans le froid, à dégivrer correctement et à rester stable quand les conditions deviennent difficiles. C’est ce qui fait la différence entre un équipement qui réduit vos coûts de chauffage et un qui vous déçoit chaque hiver.
Installation — Points clés
L’installation d’une thermopompe murale fait toute la différence. Même un excellent appareil va mal performer s’il est mal installé. Au Québec, l’unité extérieure doit être pensée pour l’hiver, pas seulement pour l’été. C’est souvent là que tout se joue.
Le premier point important est la hauteur de l’unité extérieure. Si elle est installée trop bas, la neige s’accumule et bloque l’entrée d’air. L’appareil va alors geler, dégivrer plus souvent et perdre beaucoup de performance. Une installation correcte garde l’unité suffisamment élevée pour éviter les congères, tout en restant stable et facile d’accès pour l’entretien.
La ligne frigorifique doit être bien isolée et bien positionnée. Si elle passe dans un endroit trop froid ou trop exposé, l’efficacité diminue. Une mauvaise isolation peut aussi causer de la condensation et, à long terme, des risques de dommages. Une installation professionnelle s’assure que la ligne est de la bonne longueur et bien protégée.
Le drainage est un autre point souvent négligé. L’unité intérieure produit de la condensation en mode climatisation et doit évacuer l’eau correctement. Si le drain est mal incliné ou mal fixé, l’eau peut revenir dans le mur ou couler à l’intérieur de la maison. Ce problème est fréquent dans les installations faites trop rapidement.
L’exposition au vent joue aussi un rôle. Un appareil placé dans un corridor de vent ou sur un balcon ouvert peut avoir de la difficulté à maintenir sa performance en hiver. Le vent froid réduit la capacité de chauffage et déclenche plus de dégivrages. Une installation réfléchie essaie de réduire cet impact en choisissant un endroit abrité mais bien ventilé.
Finalement, l’installation doit être faite par des techniciens qualifiés, idéalement détendeurs d’une licence adéquate de la RBQ. Ce n’est pas seulement une question de conformité. Les installateurs d’expérience savent comment ajuster la charge, placer l’équipement, sceller les murs correctement et optimiser la performance. Une mauvaise installation peut réduire la durée de vie de la thermopompe, augmenter votre consommation d’électricité et annuler certaines parties de la garantie.
En résumé, une bonne installation assure une meilleure performance, une plus grande fiabilité et des économies réelles pendant l’hiver québécois. C’est un investissement qui vaut toujours la peine.
Marques et modèles (comparaison)
Au Québec, il existe plusieurs marques de thermopompes murales, comme Mitsubishi, Fujitsu, Gree, Daikin, LG, Panasonic, Haier, Carrier, Tosot et Midea. Ce sont les noms qu’on voit le plus souvent, mais il ne faut pas penser que toutes les unités d’une même marque offrent le même rendement. Dans la réalité, chaque fabricant a des modèles économiques, des modèles intermédiaires et des modèles réellement conçus pour le froid canadien. La marque seule ne suffit jamais pour juger la qualité.
Par exemple, ce n’est pas parce qu’une thermopompe est un Mitsubishi ou un Daikin qu’elle chauffe bien à –15 °C. Certaines gammes sont optimisées pour le climat américain et gardent une bonne performance seulement jusqu’à –8 °C. Ces modèles sont souvent installés au Québec parce qu’ils sont moins chers, mais ils perdent rapidement leur capacité quand la température descend. À l’inverse, certains modèles moins connus, comme certaines séries de Gree ou Tosot, peuvent offrir de meilleures performances hivernales même si la marque est moins populaire.
À noter que certaines entreprises, comme Novair, ne jouent pas ce jeu de gammes inégales. Chez Novair, il n’y a pas de modèles « bas de gamme ». Toutes les unités offertes sont des modèles hautement performants, conçus spécifiquement pour le climat froid. La majorité des unités conservent 100 % de leur capacité nominale à –15 °C et incluent une garantie complète de 10 ans sur la main-d’œuvre pour toute installation dans la province de Québec. Cette approche élimine la confusion entre niveaux de qualité et garantit que chaque appareil livré répond au même standard élevé.
Pour comparer correctement des modèles, il faut regarder les spécifications techniques et non le nom sur la boîte. La puissance à –15 °C, la capacité restante à –25 °C, le HSPF2 et la qualité du compresseur sont beaucoup plus importants que la marque en elle-même. Un modèle bien conçu, même d’une marque moins connue, peut offrir de meilleures performances hivernales qu’un modèle populaire qui mise surtout sur sa réputation.
Il est aussi essentiel de vérifier la disponibilité des pièces et la qualité du soutien technique au Québec. Un appareil peut sembler bien fonctionner au début, mais sans bon service local, chaque réparation devient compliquée et coûteuse. Une marque fiable est une marque qui a des pièces accessibles, un distributeur solide au Québec et des installateurs qui connaissent bien la gamme.
En résumé, peu importe que vous regardiez Mitsubishi, Fujitsu, Gree, Daikin, LG, Panasonic ou une autre marque, votre choix doit toujours être basé sur les performances hivernales, la garantie main-d’œuvre, les pièces disponibles et la qualité de l’installation. Ce sont ces éléments, et non le logo, qui déterminent si la thermopompe sera un bon investissement pour votre maison au Québec.
Entretien
Une thermopompe murale demande peu d’entretien, mais les quelques tâches nécessaires font une grande différence sur la performance et la durée de vie de l’appareil. Même les modèles les plus performants peuvent perdre de l’efficacité ou développer des problèmes si on ne les entretient pas correctement.
La première chose à vérifier régulièrement est le filtre de l’unité intérieure. Un filtre sale réduit la circulation d’air et force le compresseur à travailler plus fort. Un simple nettoyage aux deux à quatre semaines peut éviter une baisse de performance et réduire votre consommation d’électricité. C’est une tâche rapide qui améliore immédiatement le confort.
L’unité extérieure doit aussi être dégagée. En hiver, il faut s’assurer qu’il n’y a pas de neige ou de glace qui bloque l’entrée ou la sortie d’air. Une accumulation autour de l’appareil peut déclencher des cycles de dégivrage trop fréquents et réduire la capacité de chauffage. Il est important de garder un dégagement suffisant autour de l’unité et de vérifier après une tempête.
Un entretien plus profond devrait être fait par un technicien qualifié. Le nettoyage du serpentins, la vérification du drainage, la pression du réfrigérant et l’inspection du compresseur sont des points qui demandent de l’expérience. Un entretien professionnel aux un ou deux ans assure que la thermopompe reste efficace, silencieuse et fiable pendant toute sa durée de vie.
Il faut aussi être attentif aux signes de problèmes : bruit inhabituel, baisse de performance, odeurs ou dégivrage anormalement fréquent. Agir tôt évite souvent des réparations coûteuses et protège la garantie.
En résumé, un bon entretien est simple, peu coûteux et essentiel pour garder votre thermopompe en bon état. Un appareil propre, bien dégagé et vérifié régulièrement vous donnera un meilleur confort et coûtera moins cher à utiliser en hiver.
Durée de vie et coût total de possession
Une thermopompe murale bien choisie et bien installée peut durer une dizaine d’années, parfois plus si l’entretien est fait correctement. La durée de vie dépend surtout de trois facteurs : la qualité de l’appareil, la qualité de l’installation et l’environnement dans lequel il fonctionne. Les hivers québécois sont exigeants, donc un appareil qui semble correct sur papier peut s’user beaucoup plus vite s’il ne chauffe pas efficacement ou s’il dégivre trop souvent.
Le coût total de possession est beaucoup plus important que le prix d’achat. Une thermopompe moins chère mais mal adaptée à notre climat peut finir par coûter beaucoup plus cher en électricité. Si elle perd trop de puissance à –15 °C, elle doit travailler constamment pour maintenir la température, ce qui augmente la consommation. À l’inverse, un modèle plus performant va réduire vos factures chaque hiver et compenser son prix initial en quelques années.
La garantie influence aussi votre coût total. Une garantie pièces seulement ne protège pas vraiment votre portefeuille. Si vous devez payer la main-d’œuvre pour chaque réparation, les coûts s’accumulent vite. Une garantie complète, surtout avec la main-d’œuvre, réduit les risques et assure que l’appareil sera réparé correctement sans surprise.
Finalement, le coût total inclut aussi la stabilité et le confort. Un appareil qui chauffe bien à –20 °C vous donne une maison plus confortable sans dépendre des plinthes électriques. Moins vous utilisez les plinthes, plus vous économisez. Ce sont ces économies répétées, année après année, qui déterminent si votre thermopompe murale a été un bon investissement.
En résumé, la durée de vie ne se mesure pas seulement en années, mais en performance réelle durant tout cet intervalle. Un appareil bien choisi, bien installé et bien entretenu vous donne plus de confort, plus d’économies et une tranquillité d’esprit qui vaut largement l’investissement initial.

FAQ
Est-ce qu’une thermopompe murale chauffe vraiment quand il fait –15 °C?
Oui, mais seulement les modèles conçus pour notre climat. Plusieurs unités vendues au Québec perdent une bonne partie de leur puissance à –15 °C. Il faut toujours regarder la puissance réelle indiquée pour cette température, pas les chiffres de –8 °C.
Pourquoi la mention “jusqu’à –30 °C” n’est pas fiable?
Parce que cette mention veut seulement dire que le compresseur peut encore fonctionner, pas qu’il peut produire assez de chaleur. Deux modèles avec la même mention peuvent avoir des performances complètement différentes.
Qu’est-ce qui est mieux: R410A ou R32?
Aucun n’est “mieux” par défaut. Les deux sont légaux au Canada et les performances dépendent surtout de la conception du compresseur, du contrôle électronique et de l’échangeur. Certains modèles R410A chauffent mieux que certains modèles R32.
Pourquoi la garantie main-d’œuvre est si importante?
Parce que les réparations coûtent cher. Une garantie de pièces seulement ne veut rien dire si vous devez payer 300 $ à 800 $ en main-d’œuvre à chaque appel de service. Une bonne garantie main-d’œuvre montre que l’entreprise se tient derrière l’installation.
C’est quoi un bon HSPF2 pour le Québec?
Un HSPF2 de 8 ou plus. En bas de ça, l’appareil consommera beaucoup plus d’électricité en hiver et risque de vous coûter plus cher que prévu.
Est-ce qu’une thermopompe peut remplacer toutes les plinthes électriques?
Dans plusieurs maisons oui, mais seulement si le modèle choisi garde une bonne capacité à –15 °C et –20 °C. Sinon, les plinthes devront souvent reprendre le relais et vous risquez de perdre vos économies.
Est-ce qu’un modèle moins cher peut quand même être bon?
Oui, mais rarement. La majorité des modèles moins chers vendus ici sont surtout conçus comme climatiseurs et perdent trop de puissance dans le froid. Un prix plus bas à l’achat ne donne pas toujours un bon résultat sur 10 ans.
Comment savoir si ma thermopompe est admissible à LogisVert?
Vous devez vérifier les modèles sur la liste officielle, confirmer le AHRI du système et vous assurer que l’installateur est qualifié. L’appareil doit respecter les critères d’efficacité pour être admissible.
Est-ce qu’une installation mal faite peut réduire la performance?
Oui, énormément. Une mauvaise hauteur, un mauvais drainage, une ligne frigorifique mal isolée ou un appareil exposé au vent peuvent faire chuter la performance même si l’appareil est de bonne qualité.
Combien d’années peut durer une thermopompe murale?
Environ 10 ans en moyenne au Québec, parfois plus. La durée dépend surtout de la qualité de l’installation, de la performance en hiver et de l’entretien régulier.
Conclusion & recommandations
Choisir une thermopompe murale au Québec demande de regarder les vraies performances et non les slogans. Plusieurs modèles semblent bons sur papier, mais ils ne sont pas conçus pour notre climat. Montréal, Laval, la Rive-Sud ou même les régions plus froides ont toutes une chose en commun : les thermopompes doivent être capables de chauffer efficacement à –15 °C et garder une bonne partie de leur puissance quand la température descend encore plus bas.
La meilleure façon de faire un bon choix est de rester simple et logique. Regardez la puissance réelle à –15 °C. Vérifiez que le HSPF2 est solide, idéalement 8 ou plus. Assurez-vous que l’appareil offre une vraie garantie main-d’œuvre, pas seulement une garantie de pièces qui ne vous protège pas vraiment. Pensez à vos économies sur 10 ans et non seulement au rabais initial d’un programme de subvention.
Une thermopompe bien choisie peut réduire vos coûts de chauffage, améliorer votre confort et diminuer votre dépendance aux plinthes électriques. Une thermopompe mal choisie peut vous coûter plus cher et donner un mauvais résultat, surtout en période de froid. La qualité de l’installation est aussi essentielle. Un bon installateur connaît les bonnes pratiques pour notre climat et assure que l’appareil fonctionnera correctement tout l’hiver.
En fin de compte, une bonne thermopompe murale au Québec est celle qui chauffe vraiment, qui reste fiable longtemps, qui a un bon soutien après-vente et qui est installée comme il faut. En suivant les bonnes mesures et en évitant les pièges courants, vous pouvez faire un choix qui vous donne des résultats constants année après année.
Avis : Les informations présentées dans ce guide sont fournies à titre informatif seulement. Les performances réelles peuvent varier selon le modèle, l’installation et les conditions de l’habitation. Toujours consulter un installateur qualifié pour une évaluation précise.
